Medaxes, l’association qui représente les médicaments accessibles et payables pour tous, a calculé que l’arrivée de 12 nouvelles molécules génériques (1) sur le marché en 2018 représente déjà plus de 54 millions d’euros de nouvelles économies annuelles pour les soins de santé belges. Ces montants se rajoutent aux 1,7 milliards d’euros d’économies qui sont déjà générés aujourd’hui pour l’INAMI.
Les médicaments génériques arrivent sur le marché à l’expiration des brevets sur les médicaments originaux – généralement après une période de 20 à 25 ans. La législation prévoit en règle générale que ces médicaments sont au moins 54 à 60% moins chers que le prix initial du produit de marque qui était protégé par un brevet. Grâce aux médicaments génériques, tant les autorités que les patients peuvent considérablement réduire leurs dépenses.
Pour la seule version générique de la populaire molécule rosuvastatine (médicament agissant sur le cholestérol) par exemple, cela représente pour l’INAMI une économie annuelle supplémentaire de 27,5 millions d’euros ; les patients voient leur facture annuelle de rosuvastatine diminuer de 7,1 millions d’euros.
Outre le traitement du cholestérol, les nouveaux médicaments génériques qui sont arrivés sur le marché en 2018 sont entre autres utilisés dans le traitement des infections bactériennes, dans les transplantations d’organes ou comme anti-inflammatoire.
“Les médecins et les patients belges trouvent de mieux en mieux leur chemin vers les médicaments génériques. Nous nous en réjouissons bien évidemment. Cependant, il existe encore un espace d’optimalisation. C’est la raison pour laquelle on peut se réjouir de la demande adressée en début de cette année par la ministre De Block aux médecins spécialistes de prescrire davantage de médicaments bon marché. Et, à partir de 2019, les médecins qui sont actifs à l’hôpital seront désormais aussi concernés. Cela ne peut que contribuer à maintenir des soins de santé accessibles pour chacun”, conclut Joris Van Assche, Administrateur délégué de Medaxes.
Liste de toutes les molécules qui sont entrées dans le remboursement de référence, entre le 1er janvier et le 1er octobre 2018:
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