Les nouveaux médicaments biosimilaires représenteront plus de la moitié de la marge budgétaire pour la Sécurité sociale au cours de la prochaine législature.
Ensemble, travaillons à exploiter au mieux leur potentiel pour garantir des soins de santé accessibles et abordables pour les patients belges.
La mesure « les inhibiteurs du TNF en premier » vise à garantir que les lignes directrices cliniques concernant l'introduction progressive de médicaments dans les maladies immunitaires chroniques soient correctement reflétées dans les critères de remboursement de l'INAMI. La recommandation explicite de commencer par les inhibiteurs du TNF s'aligne sur une incidence budgétaire moindre grâce à la disponibilité des médicaments biosimilaires dans cette catégorie de médicaments. Cela permet d'éviter que les patients ne soient traités avec un médicament trop coûteux en raison de la stratégie marketing des médicaments innovants. En élargissant l'accès à ces traitements très coût-efficaces avec les inhibiteurs du TNF, cela représente une opportunité pour une allocation plus ciblée des ressources publiques. Cet objectif peut être atteint plus rapidement en remboursant les inhibiteurs du TNF dans le chapitre 1.
L'efficacité accrue en termes de coûts d'un traitement initié par l'arrivée de versions biosimilaires élimine la nécessité d'un remboursement restreint en raison de contraintes budgétaires. Un démarrage facilité du traitement par le médecin via le remboursement du chapitre 1 peut être un catalyseur pour une meilleure prise en charge du plus grand nombre de patients possible. L'INAMI doit initier des discussions avec l'industrie pour cadrer autant que possible les augmentations de volume souhaitées en termes budgétaires (volume en échange d'éventuelles économies). Une partie de la compensation financière provenant d'éventuelles baisses de prix sera utilisée pour déployer une politique incitative de prescription.
Les pourcentages actuels de "prescription bon marché" par type de médecin peuvent servir de base pour définir les pourcentages à atteindre pour les nouveaux objectifs de "prescription durable". Les médicaments visés par les nouveaux objectifs sont :
Les objectifs (et leur évaluation ainsi que les incitations associées) se concentreront sur :
L'objectif de la ligne directrice "no DCI, no switch" est légitime, mais le moyen est contre-productif et perpétue les monopoles sur le marché des médicaments. C'est un obstacle actif à un approvisionnement durable et abordable en médicaments, en particulier pour les médicaments biosimilaires. La liberté thérapeutique du médecin sera respectée au maximum, et l'attention se portera sur l'accompagnement optimal du changement. De plus, il devrait être une règle que tous les patients bio-naïfs commencent avec un médicament biosimilaire.
Les appels d'offres multi-gagnants (éventuellement via un système en cascade) sont un moyen efficace d'introduire une compétition tout en garantissant des approvisionnements durables sur le marché. Des procédures plus rationalisées et simples sont urgentes pour réduire les charges administratives tant pour l'industrie que pour les hôpitaux. Une approche "only once" peut économiser beaucoup de temps et de ressources, et des modèles de document ciblés pour la participation à un appel d'offres peuvent contribuer à accroître la flexibilité et l'efficacité des procédures d'appel d'offres pour les médicaments.
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